Pour leur défense les autorités portuaires pouvaient s'appuyer sur 2 points forts listés dans l'article 8 de l'arrêté préfectoral à savoir:
1) le non respect des conventions collectives (de la réglementation)
2) le non respect de la veille permanente
La défense du port s'est axée exclusivement sur le non respect de la veille permanente.
Cet axe de défense unique est à priori un peu troublant car le Port n'est pas sans savoir que la SNRH ne respecte pas l'intégralité des dispositions des conventions collectives étendues du remorquage.
Les autorités portuaires créent ainsi délibérément une distortion de concurence et les victimes en sont les salariés de la SNRH (pour l'heure) et les salariés du remorquage portuaire dans le moyen terme.
Il y a encore quelques jours ce genre de propos aurait constitué un procés d'intention ...ce matin le port a été pris la main dans le sac et ce d'autant qu'un courrier lui ai parvenu hier soir de la part des organisations syndicales soulignant ce non respect des conventions collectives par la SNRH.
A 18h00 les remorqueurs de la SNRH reprendront le travail, le juge des référés en ayant décidé ainsi.
L'administrateur