Avec Raymond SOUBIE sur France Culture le 7 juin dans l'émission "RUMEUR DU MONDE"
Dans un contexte international et national de crise (Augmentation du prix du pétrole, diminution du pouvoir d'achat) les syndicats descendront dans la rue le 10 juin (Fonctionnaires) le 17 juin (pour montrer la désaprobation sur les réformes en cours sur le temps de travail) et le 22 juin (Education et fonction publique).En ligne de mire les réformes à venir:
La fonction publique: L'absence de Mobilité, des plans de carrière inexistants, un cloisonnement entre le secteur public et privé de manière caricaturale le secteur public serait le demaine de la "Non gestion des ressources humaines". La politique actuelle tend à vouloir faire évoluer le mode de management de ce secteur en entretenant un dialogue avec les syndicats.
La réforme des retraites et l'emploi des seniors: Si le taux d'emploi des seniors en France se rapprochait du taux d'emploi moyen des seniors (55/65 ans) en Europe le deficit de 9 milliards des caisses serait comblé.Des propositions comme le cumul du revenu d'activité avec la retraite sont à l'étude (encore une fois les marins sont en avance sur le terriens-NDLR) ou d'autres incitations comme l'augmentation de 5% par an (avec un plafond à 25%) pour toute année travaillée au delà d'un certain seuil d'annuité.
La réforme sur la représentativité: Dans le but de favoriser la négociation collective, le gouvernement essaye de négocier avec la CFDT et la CGT des changements radicaux sur le système de représentativité. D'aprés Raymond SOUBIE il en va de la survie des syndicats (taux de syndicalisation en France de 5% et toujours en baisse) et de la pérennité des réformes en cours qui doivent se faire dans le cadre d'un vrai dialogue social. Les syndicats sont attachés à ce que leur financement soit assuré par les cotisations des adhèrents et non par des subventions d'Etat ou du sponsoring d'Entreprise. (on ne peut que les en féliciter .NDLR). Néanmoins ces cotisations ne représentent actuellement que 50% de leur ressource. L'Etat se dirige vers une "Certification des comptes" ce qui n'existait pas depuis Valdec ROUSSEAU.
La réforme sur les 35 heures: La loi TEPA (exonération de charge sur les heures supllémentaires) ne peut avoir de justification qu'à partir du moment ou la durée légale du travail est fixée.Cette durée légale restera figée à 35 heures hebdomadaires. Ce qui changera c'est la liberté de fixer le temps de travail hebdomadaire à l'intérieure de chaque entreprise.
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Note de l'Administrateur:
Aux Etats-Unis, comme en Europe, la voie syndicale est étroite: puissant et
revendicatif, le syndicat risque d'être contourné par les
directions qui préfèrent les pays à bas coût de main-d'oeuvre et les fournisseurs sans syndicat; ouvert à une conception plus
consensuelle des relations industrielles, il peut difficilement défendre
ses membres face à des directions qui exigent toujours plus au nom de la
globalisation, y compris aux heures des plus grands profits.
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