Alain Bourgeois : en grève de la Faim depuis le 13 aout Par Marc Migraine,
dimanche 6 septembre 2009 à 21:39 -
Port et économie -
#377 -
rss Hier
à l'inauguration de la fête de la Mer, j'ai rencontré Alain
BOURGEOIS, dans le stand des syndicats où il poursuit sa
grève
de la faim pour faire pression sur son employeur (ou ex-employeur)
la SNRH (société nouvelle de remorquage du havre). Entouré
par plusieurs délégués syndicaux du remorquage j'ai pu
discuté avec lui ;
son état de santé
semble bon, même si il est affaibli. Contributeur constant
de mon blog sur le fil de discusion ouvert depuis 2 ans et contenant aujourd'hui
3377 commentaires, je l'avais reçu dans mon bureau de la Mairie en fin décembre
2008 où il m'a expliqué les raison de son combat.
Le combat de sa vie sans nul doute. Il espérait un soutien public de
ma part que je ne lui ai pas apporté car je tiens à respecter
une certaine neutralité compte tenu du caractère technique et
complexe de la convention collective et surtout de ces différentes interprétations.
C'est difficile de porter des jugements lorsque l'on ne connait pas le métier.
Dans le tract distribué hier il est question de "
l'Etat accompagn(ant)
la déréglémentation des services portuaires et plutôt
que de faire respecter les textes en vigueur, préfère adapter
les textes pour les rendre compatibles aux organisations du travail imposées
par la SNRH. Pire encore, cette entreprise n'applique pas les procédures
exécutoires d'arrêts judiciaires !!!"
De son côté la direction estimait dans la presse havraise de jeudi
2 septembre qu"
il faut savoir si l'on veut pérenniser l'ouverture
des services portuaires à la concurrence pour attirer les investisseurs
et renforcer la position du Port du Havre".
Quoiqu'il en soit, il apparait trés important de
désamorcer ce conflit afin que des mouvements sociaux, voire un blocage du port, n'entraînent
une fuite des armateurs vers Anvers et Rotterdam qui désormais ne souffrent
plus de saturation.
Dans ce but une délégation syndicale sera reçu demain,
lundi 7 septembre, au cabinet de Jean-Louis BORLOO.
Je vous invite à poursuivre
la
discussion à la suite des 3377 commentaires du fil de discusion ouvert
en septembre 2007 en cliquant ici.