EFFET DE SERRE SUR LA PLANETE CFDT
Trop de CO2, trop de méthane et trop de vapeur d’eau, l’effet de serre maintenant bien connu de tous, se traduit par une augmentation de la température de l’eau de mer entraînant un stockage d’énergie qui lorsqu’elle est trop rapide se concrétise par des phénomène météorologiques très contrastés. Pluies diluviennes dans une région donnée, sécheresses extrêmes dans le même temps, baisse exceptionnelle du thermomètre se rencontrent aux mêmes instant sur la planète. L’homme, fautif en partie, ne peut que s’en accommoder.
Cet effet n’est apparemment pas spécifique à la planète TERRE, en ce moment la planète CFDT vit des phénomènes similaires. A peu prés au même moment qu’un Délégué Syndical fait une grève de la faim pour revendiquer des droits fondamentaux sur la qualification du temps de travail et essayer ainsi de sauver 800 emplois de la branche, à 80 km de là un autre délégué ayant la même étiquette concocte en catimini des accords avec sa société, accords s’appuyant sur des fondamentaux opposés à 180° de ceux qui sont défendus par le gréviste de la faim et pouvant mettre en péril au moins 600 emplois de la branche. Le gréviste de la faim n’est pas soutenu, bien au contraire, tandis que l’autre délégué se justifie en avançant que cet accord fait l’unanimité. Peu de temps après, un peu plus dans le Nord, des jeunes officiers réunis en Intersyndical (dont la CFDT ne fait pas partie) se mobilisent pour dire leur « ras le bol » d’une section CFDT qui co-dirige leur armement. C’est l’un des plus grands mouvements de grève, jamais connu de cette armement. Que se passe t il sur la planète CFDT ?? La mondialisation, l’Europe « commerciale », l’individualisme montant, les peurs injustifiées et volontairement entretenues par les gouvernances, l’accroissement des écarts entre les détenteurs de richesse et le citoyen lambda, peuvent ils être à l’origine d’attitudes aussi extrêmes ayant leur propre logique. Car en interrogeant tous les acteurs de ses mouvements, ils répondent unanimement que si c’était à refaire ils recommenceraient.
Le syndicaliste CFDT, fautif en partie, doit il s’en accommoder sachant que c’est en ce moment même, alors que les fondamentaux du code du travail sont en train de disparaître, que les anciens nous regardent et que le monde du travail n'a jamais eu autant besoin d'eux.