LES PROMESSES D’UNE CERTAINE TABLE RONDE
En 2005, « Je veillerai à la préservation et si possible à l’amélioration du service au client » (Monsieur LECOMTE).
Constats 2008, adaptation du trafic à l’éclatement de l’offre de remorquage
entre les deux opérateurs générant des attentes mais aussi une instabilité
sociale se traduisant par des préavis de grève. Le client a Horreur.
En 2005, « il appartient à l’Etat de prendre les mesures appropriées pour que la concurrence joue de manière équitable et que
tous les prestataires exercent leur activité sur un pied d’égalité »
(Mrs SIMONNET et AYMERIC). En mai 2008, contrairement à Mars 2007, le Port et l’Administration ne tiennent, tout d’un coup, plus compte de l’application du droit du travail et créent ainsi intentionnellement une distorsion de concurrence .
En 2005, « l’administration régulera la concurrence,
sans l’entraver » ( Mrs AYMERIC et SIMONNET). En mai 2008, BOLUDA
exerce un recours suspension à l’encontre du Port pour non régulation de cette concurrence.
En 2005 ,« le futur décret [décret du 31 mars 2005]
sur le remorquage, permettra de consolider le rôle de régulation de
l’administration » (Mrs AYMERIC et SIMONNET). En 2008 tout le dossier
et l’organisation de la veille permanente bloque autour de la double
interprétation du temps de travail introduit par ce décret.
En 2005,« en tout état de cause les conditions d’exploitation qui s’appliqueront au nouvel opérateur candidat au Havre seront
à court terme strictement identiques à celles qui s’appliquent à l’opérateur existant, c’est à dire :
- exploitation sous pavillon Français
- armement identique à celui de l’opérateur actuel »
(Mrs AYMERIC et SIMONNET)
En 2008, moins de 64 marins pour 6 remorqueurs : faites
le calcul.
Toutes ces citations sont tirées d’une table ronde qui a eu
lieu le 16 mai 2005. Quand on pense que certains souhaitent qu’une nouvelle table ronde soit tenue. Peut être se nourrissent ils que de promesses. !
Aujourd’hui l’administration essaye de focaliser les syndicats sur le non respect des effectifs et tente de minimiser le non respect des conventions
collectives par la SNRH, source de distorsion de concurrence. La fixation des effectifs pour la sécurité est dépendante d’une interprétation de nos textes (à la rédaction bizarrement flou) et nos conventions collectives, qui font force de loi, sont quant à elles , totalement compréhensibles et non sujettes à interprétation.