Suivant le protocole de sortie de crise, des réunions hebdomadaires se sont tenues chaque jeudi, depuis mi septembre, entre salariés,Direction du Port, Administration des Affaires Maritimes et Direction de la SORMAR afin de trouver une organisation du travail adaptée au cahier des charges de l'exercice du remorquage du Port de Rouen de ses Accés et Annexes (soit 110 km de rivière).
L'organisation du travail présentait par les salariés et approuvée par le Syndicat proffessionnel du remorquage se confrontait à la volonté de la direction de la SORMAR de passer de 11 équipes actuellement à 10 équipes. Et ce sur le fondement d'une mauvaise interprétation du mode de travail en service discontinu, qui inciterait la SORMAR à vouloir garder en permanence (24h/24h) ses équipages à bord.(comme à la SNRH).
Cette interprétation ne retenant pas l'assentiment de la Direction des Affaires Maritimes ainsi d'ailleurs que celui des équipages la gréve a été votée (voir dernier communiqué) et l'agréement suspendu temporairement.
Sur la base de l'article 10 de l'arrête Prefectorale signé le 17 octobre et avec l'assentiment partagé des salariés de la SORMAR le Direction du Port de Rouen a alors délivré un agréement pour 3 mois aux ABEILLES du Havre.Pendant tout le week end et jusqu'à ce soir les activités commerciales et le service de sécurité du Port ont pu être assurés normalement.
L'attitude responsable des salariés de la SORMAR (acceptant que la concurrence vienne "casser" leur gréve), contraste étrangement avec l'attitude jusqu'au boutiste de la direction de la cette société, qui essaye de faire un passage en force en allant contre les recommendations de l'administration.
Cette direction n'hésite pas à notifier par simple courrier à la totalité de ses salariés, la suspension des contrats de travail tout en leur demandant de venir à bord pour assurer un service de sécurité minimum alors que l'agréement est suspendu.
Comprenne qui voudra.....!!!