La politique de management de la SNRH…
trouble pour l’ordre public ?
Au-delà de ne pas respecter ses obligations, la SNRH se paye le luxe de sanctionner ses salariés arbitrairement et de multiplier les procédures judiciaires à l’encontre des obligations qui lui sont imposées par la loi.
La SNRH se doit de justifier de 64 marins pour armer 4 coques en veille permanente tel qui le lui est imposé, mais impunément elle ne remplit pas cette condition et utilise même le contournement de cette obligation pour attaquer la nomination d’un Délégué Syndical devant le tribunal sous le prétexte que les conditions d’effectif de 50 dans l’entreprise ne sont pas atteintes et gagne.
La SNRH ne respecte pas son obligation de fournir un programme 24 heures à l’avance précisant les heures de Travail et les heures de Repos mais tente de licencier un salarié sur le fait qu’il n’était pas présent à bord au moment d’un appareillage. L’Inspecteur du travail refuse le licenciement ; la SNRH attaque le Ministère devant le Tribunal Administratif.
La SNRH ne veut pas se résoudre à admettre une disposition légale qui à fait l’objet de plusieurs jurisprudences Européennes, à savoir que toutes heures de présence sur le lieu de travail est du travail effectif, et 2 délégués syndicaux sont mis à pied 2 mois sans salaire pour avoir respecter cette disposition.
Les conventions collectives,texte qui font lois dans le secteur du remorquage portuaire, sont étendues à tous les opérateurs par arrêté ; la SNRH entame une procédure en Conseil d’Etat à l’encontre de ces arrêtés.
Le Préfet, suite à un rapport d’expert indépendant, rédige un arrêté devant s’appliquer à toute opérateur de remorquage dans le port du Havre ; la SNRH attaque cet arrêté devant le Tribunal Administratif.
La SNRH pratique la dissimulation de milliers d’heures de travail, un salarié cause un préjudice de 10 Euros ; la SNRH le met à pied et entame une procédure de licenciement à son encontre : qu’elle gagnera.
Sans aucun doute en continuant impunément à agir de la sorte la SNRH constituera un trouble pour l’ordre public. Nous appelons d’urgence notre Administration à jouer son rôle de police, mais aussi les dirigeants de la SNRH à revenir rapidement à la raison.
(Alain Bourgeois- Délégué Syndical à la SNRH)